vendredi 7 novembre 2008

Les lettres dans la photo

Il est un réseau ténu qui me plaît : celui qui déploie des compagnonnages littéraires. Je m’amuse à retrouver Jean de La Fontaine dans le récit 34, « Le Chat et le pigeon », à la morale irrésolue dans la valse-hésitation du volatile ; La Rochefoucauld dans le titre du récit 40, où la pénétration de l’esprit s’incarne humoristiquement dans un chat qui pénètre par une brèche ; Antonio Machado dans le récit 67 (« ojo que ves / no es ojo porque lo veas / es ojo porque te ve », « L’oeil que tu vois / n’est pas oeil parce que tu le vois / il est oeil parce qu’il te voit »), Jorge Luis Borgès dans le titre du récit 37 (« Ferveur de Buenos Aires » ), Blaise Cendrars dans la « Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France », auquel on pense pour le récit 73 ; Deleuze pour le récit 71. Et ceux que j’ai ratés, car ils bougeaient trop...

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