mercredi 3 octobre 2007

De l'âme et des mers




















Des masques d'une devanture à Tonala (Jalisco, Mexique) à une vieille façade sétoise. Le collage est incongru. Tout a changé : les odeurs, les ciels, la langue...Mais subsiste un subtil trait d'union.... vous savez, à l'approche du Pacifique, quand vous quittez l'ombre fraîche des cols montagneux pour l'humide chaleur tropicale, l'éblouissement des plages, les fusées vertes des palmeraies...eh bien, la Méditerranéee, si petite, si "cime-tierre marin", elle s'est vaillamment imposée, ou plutôt rappelée à moi : la même rondeur chaude de l'air , la caresse en retrait, et jusqu'au bleu du ciel qui s'essaye à la monochromie. J'y suis donc, en France, à nouveau. J'attends le retour de mon âme, enjolée encore, qui garde un pied là-bas, qui se fraie un chemin dans les embruns de l'Atlantique - c'est que c'est bien léger, une âme, bien vaporeux, pensez donc, cent millions de centimètres humides à franchir...